ELYOSE 2….le retour… back on the road ! Et oui, vous avez aimé notre périple transeuropéen de 2012, on espère que vous adorerez notre aventure plus modeste de 2014 en compagnie dela quasi-pionnière du chant lyrique sur fond de métal sympho, Tarja Turunen. Donc, même punition qu’en 2012 pour Elyose, cette fois armé de Marc de Lajoncquière à la sept coups : le micro tour bus, qui cette fois quittera Paris un dimanche après-midi avec toute la back line maison en soute… direction… Toulouse.
JOUR 1 TOULOUSE
Après une route sans histoire, nous arrivons en fin de matinée au splendide Bikini situé en proche banlieue de la ville rose. Nous nous souvenions, tous trois, d’un accueil toulousain de grande classe au Bikini. Nous l’avons quasiment retrouvé même si l’équipe organisatrice n’est pas la même qu’en 2012.
Toulouse est aussi le lieu de la prise de contact avec l’équipe de production de la tournée et également, Tarja et ses musiciens. Sur ce plan, et avec le recul de deux jours et demi (au moment où ces lignes sont rédigées), on pourrait dire, sans grand risque de se tromper, qu’avec THERION, l’organisation était nordique et l’ambiance très méditerranéenne, alors que dans la troupe TARJA, l’organisation est très méditerranéenne et l’ambiance toute nordique… voire polaire. On peut se tromper et les jours prochains le démontreront alors mais le risque paraît très faible… En deux jours de concert, nous n’avons aperçu Madame que de loin et échangé, au mieux, un « hello » distancié avec ses 5 musiciens. Seule exception notable, une conversation (de batteurs) de 5 minutes entre Pat et Mike Terrana, à l’initiative de ce dernier alors qu’il préparait son entrée sur scène en coulisse. Mais les batteurs restent définitivement une espèce bizarre…
A 20H00, nous avons « servi » notre set d’une demi-heure comprenant deux nouveaux morceaux qui figureront sur le prochain album. Le public s’est montré assez réceptif et comme à chaque fois, nous avons pu faire de belles rencontres de fin de show, autour de notre stand de merchandising où désormais trône notre première collection de T-Shirts au nom du groupe. Ce fut également l’occasion de sympathiques retrouvailles (notamment Ludovic Fabre, photographe, et le groupe d’Elyopathes toulousains dont nous avions fait la connaissance lors de la tournée Therion).
Après cette première journée, curieusement, nous avons la sensation non d’une aventure nouvelle mais bien de la continuation de notre geste thérionesque. Rien ne nous surprend plus, nous sommes rôdés, nous avons chacun nos repères et nos bon réflexes (notamment lutter contre la pagaille qui s’installe rapidement dans les lieux exigus (loges, tour bus…) et rester intraitable sur l’organisation particulièrement méthodique, du quart d’heure avant le show…), hérités de la tournée Therion.
Dès la backline rapatriée dans le ventre du tour bus, vers 1h00 du matin, nous quittons Toulouse pour Marseille où nous jouons le lendemain.
JOUR 2 MARSEILLE
Après une nuit de rôdage (…) nous arrivons non loin de Nîmes pour assister à une scène surréaliste. Pat, notre batteur, avait donné rendez-vous, depuis Paris, à un batteur nîmois, sur un parking à 50m de la sortie d’autoroute pour lui acheter une… caisse claire. C’est ainsi, en 10 minutes, que miss 51 est allée rejoindre les 50 premières d’une collection un zeste fétichiste mais impressionnante. Les batteurs restent définitivement une espèce bizarre…
L’Espace Julien est une salle aménagée dans une sorte de MJC recyclée, un peu difficile d’accès, en haut d’une sorte d’impasse. Mais, dans une ville où le stationnement est un cauchemar et pour lequel on nous a prédit un enfer, nous avons, en fait, contre toute attente, pu stationner... à 5m de l’entrée.
Ce second show sera clairement plus « puissant » que celui de la veille, les petits soucis techniques rencontrés à Toulouse ayant été grandement corrigés. L’accueil du public découvrant Elyose fut à l’avenant et l’ambiance en salle particulièrement caliente même s’il y avait un peu moins de monde que la veille. La réputation des marseillais n’est donc pas usurpée…
Vidéo teaser: https://youtu.be/R5LAPqJaEOU
JOUR 3 DAY OFF
Si, après sa création, Dieu s’est reposé le septième jour, la déesse du méta lsympho, elle, se repose le troisième jour, tous les troisièmes jours. Il en sera ainsi tout au long des 11 jours que nous passerons sur cette tournée : les jours 3, 6 et 9 seront en effet « off ». Sans doute des considérations de voix à ménager, voire de vie de famille à préserver (outre son compagnon qui n’est jamais trèsloin d’elle, on croise régulièrement son bambin plus ou moins dans les bras de sa nounou sud-américaine).
Donc ce troisième jour, on a quartier libre, mais un quartier libre qui commence malheureusement sous une pluie battante. Un rien d’ironie, tout de même, à se retrouver en bord de mer, à Cassis, avec une météo (pluie + vent + température) bien pire qu’à Paris au même moment. Donc, après une grasse matinée copieuse pour cause de météo, et à la faveur d‘une éclaircie, nous sommes allés manger dans un petit restaurant du centre ville, entre port et plage. Nous sommes ensuite partis à la découverte de la corniche surplombant la mer, de très haut, entre Cassis et La Ciotat. De là-haut, la vue sur le petit port au milieu des calanques est à couper le souffle. De plus, ce jour, outre un vent à écorner les bœufs, la mer était émeraude et démontée, ce qui était du plus bel effet. Nous avons pu faire quelques belles photos souvenir même si un soleil un peu plus généreux aurait été le bienvenu. Nous sommes ensuite redescendus vers La Ciotat puis jusqu’à la « porte » du département du Var qu’est Saint Cyr Sur Mer où nous avons eu droit à un très beau coucher de soleil, vu depuis la plage, regrettant amèrement, à ce moment précis, notre cher périphérique parisien… Nous passerons la fin de journée non loin de cette plage avant d’amorcer notre remontée vers Lyon.
JOUR 4 LYON
Nous arrivons le lendemain à Lyon, au Transbordeur, salle où nous avons également déjà eu le plaisir de jouer lors de la tournée Thérion. Nous passons aussitôt par la case déjeuner qui sera irréprochable. Et par le jeu des entrants et sortants dans la salle faisant office de restaurant, nous nous retrouvons in fine à une table de quatre juste en face du mari/compagnon de Tarja qui sera rejoint peu après par ladite Tarja qui s'assit alors à ses côtés (donc face à nous). Sans même un salut voire un regard à son arrivée... Curieuse ambiance qu'Elyose seul à seul avec le couple Tarja dans une indifférence totale, Elyose étant résolument transparent... Enfin, les gens sont comme ils sont et c'est déjà bien qu'ils aient du talent (je parle de la dame). N'y tenant finalement plus, Justine propose alors de tenter de rompre la glace en se présentant un peu formellement au mari avec lequel elle avait eu des échanges sur le Net, en rapport avec l'organisation de notre présence sur la tournée. Après avoir étudier le terrain, sourire un peu (beaucoup) forcé aux lèvres, elle se lance au moment le plus opportun pour se présenter... Elle recueille alors en retour un bref, cinglant et unique "y a-t-il un problème...?". Justine : "Non non...". A tort ou à raison, nous interpréterons cette réplique comme une sorte de "ne me parlez/dérangez que lorsqu'il y a un problème...". Toujours à tort ou a raison, on se met alors un peu à penser à une "fin d'ère" très commentée jadis... On n'en dira pas plus, mais avec Therion ça s'était 100 fois mieux passé... Ou alors aurions-nous commis l'irréparable -un crime de lèse-majesté ?- en ometttant de faire nos dévotions, en ne nous prosternant pas aux pieds de la dame, à notre arrivée, pour lui confier notre émotion de pouvoir rentrontrer (enfin...) la papesse du chant lyrico-métallique, notre admiration sans borne pour l'ensemble de son œuvre et l'honneur qui nous est donc fait de tenter de chauffer SON public chéri... On risque fort de ne jamais le savoir...
Nous assurerons un set correct avec une fois de plus de jolies rencontres ou retrouvailles en fin de concert au "merch". Peu après le concert, Justine assurera de sa loge privative (excusez du peu...) une interview téléphonique avec un webzine. Elle sera évidemment un tantinet décontenancée lorsque l'interviewer lui demandera de commenter la relation avec Tarja et sa troupe. Improvisation quand tu nous tiens...
http://www.dici.fr/podcast/2014/02/06/interview-du-groupe-elyose-dans-rock-060214
Sur cette tournée, nous avons déployés des moyens permettant d'enregistrer nos prestations, depuis la console de mixage et par une captation de l'ambiance dans la salle (deux micros en position stéréo juste au dessus de la console). Une des premières choses que nous faisons donc, chaque soir, une fois de retour au carrosse, c'est d'écouter les bandes et surtout la captation depuis la salle pour juger du son qu'on nous a "fait". Force est de constater que nous ne sommes en général (il y a quelques exceptions) pas très "gâtés" par les sympathiques ingés son qui s'occupent de nous chaque soir. En général, les retours que nous avons par le public au merch se confirment dès que nous écoutons les bandes. Ce souci devrait être corrigé pour la seconde partie de la tournée puisque NOTRE ingé son nous rejoindra dès Lille.
En fin de soirée nous partons pour Bordeaux, traversant ainsi quasiment notre beau pays d'Est en Ouest.
JOUR 5 BORDEAUX
Après une traversée de l'Auvergne et ses volcans sans encombres (d'importantes plaques de neige résistent encore aux températures positives dans les champs longeant l'autoroute), nous arrivons au Krakatoa à Bordeaux, qui est une première pour Elyose. Nous y serons particulièrement bien accueillis par l'équipe organisatrice et surtout par le sympathique "Marco" avec lequel nous aurons d'intéressants échanges sur le métier de la production, ses particularismes et difficultés. We love you, guy ! Nous jouerons nos six titres devant un public visiblement intéressé, certes avec sans doute le pire son que nous ayons jamais eu en tournée, mais un bon light show cependant. Peu importe, Lille sera libératoire de ce point de vue.
En soirée, on se retrouvera tous les cinq (Elyose + notre photographe David De Luca) pour un délicieux dîner sauté de veau/entrées/dessert que nos amis cuisiniers nous avait aimablement mis de côté pour l'après-show. Car en tournée, on dîne tôt en général, vers 18H30/19H00, pour avoir digéré avant de monter sur scène. Mais quand on fait la première partie à 20H00, dîner (correctement) avant de jouer n'est guère envisageable...
JOUR 6 DAY OFF
Ce jour est celui du retour vers Paris avant la montée sur Lille. Nous nous séparerons Porte d'Italie vers 13H30 pour mieux nous retrouver le lendemain matin, dimanche, pour la montée vers le Nord...