TOUR BOOK

J'aime beaucoup la façon dont le tour book est écrit

Pour en revenir au jour 13, je croise qu'Elyose est l'une des seules premières parties que j'ai apprécié en les découvrant sur scène (j'ai moins croché avec Antalgia malgré la jolie voix de la chanteuse). J'ai vraiment adoré votre show, ça m'a mis une pêche d'enfer!
Je me réjouis de vous revoir un jour chez nous ^^

Wishy wrote:

J'aime beaucoup la façon dont le tour book est écrit

Pour en revenir au jour 13, je croise qu'Elyose est l'une des seules premières parties que j'ai apprécié en les découvrant sur scène (j'ai moins croché avec Antalgia malgré la jolie voix de la chanteuse). J'ai vraiment adoré votre show, ça m'a mis une pêche d'enfer!
Je me réjouis de vous revoir un jour chez nous ^^

Même commentaire à Lyon, et j'ai trouvé qu'Antalgia;.. bah niveau ambiance, ça décolle pas des masses... apparemment je suis pas le seul à avoir un point de vue négatif là dessus...

Nwoaar wrote:

Bizarre quand même le principe d'acheter les places que le soir venu... Therion devait effectivement être tendu...

Antoine, comment as tu pu faire une blague comme ça!!!

Tout le monde ne prend pas de préventes...

Jour 17 : Prague, superbe capitale, toujours chez les Tchèques. Un centre culturel en voie de désaffection où le temps semblait un peu s'être arrêté dans les années 1960/1970 (mobilier, peinture, huisseries, déco...). Après le public explosif de la veille, les pronostics étaient nuancés pour la capitale, les uns estimant les Praguois un peu blasés eu égard au flux de groupes qui passent pas la capitale, alors que les autres estimaient qu'on aurait affaire au même brûlot, voire à pire. De temps à autre, nous avons droit à de longues apartés avec Christofer qui multiplie les conseils, une de ses marottes (« il y a une place à prendre... ») étant l'absence curieuse de groupe de métal (type sympho, métallo-lyrique) en France depuis la fin des hardos de Trust dans les années 80. Il ne s'explique pas bien le phénomène alors que les Pays-bas, la Scandinavie, l'Allemagne tirent bien mieux les marrons sur feu sur l'échiquier métallique. A méditer... Set envoyé dans de bonnes conditions avec une Justine un peu grippée et un son plus qu'honnête. Mais, curieusement, un public un peu moins réceptif que la veille. Juss aura le sentiment qu'il avait un peu du mal a saisir ses commentaires en anglais... En fin de concert de Therion, Justine malade préfèrera aller directement se reposer au tourbus, sans passer par la case merchandising pour les photos et les autographes ; la route est encore longue, il faut préserver la bête...



Jour 18 : Cracovie dans le sud de la Pologne. Une belle scène triangulaire, en coin de salle avec balcon. Ce soir, on attend plus de 1000 personnes (plus de 900 presales). On arrivera sur les lieux un peu plus tard que d'habitude, la faute à une autoroute fermée pour travaux et un GPS qui s'obstinait à nous y ramener. Ca nous aura au moins permis de traverser la Pologne profonde et de voir un peu à quoi ça ressemble. Sinon, journée ordinaire dans notre épopée métallique, entre les vannes de Nalley, le bassiste de Therion, les délires de Stefan, le clavier fou, les parties de foot de Christian, le gratteux et les vocalises sympa de Linnéa la seconde chanteuse, fille du chanteur. Désormais nous faisons partie du paysage de la tournée et nos camarades de Therion n'hésitent plus à rentrer dans nos loges pour venir y discuter ou y délirer. Le moment sympa de la tournée fut sans conteste le sound check de Antalgia pendant lequel la moitié de Therion à entamé une danse-farandole aussi endiablée qu'improbable. On a été content pour eux car ouvrir comme ils le font tous les soirs, devant un public souvent clairsemé, n'est pas facile, et leur sound check est souvent plus rapide que le nôtre, sous la pression de l'ouverture de la salle qui intervient vers 18H30/19H00. Et ce soir, question ambiance, on a été méga servi. 1100 personnes en quasi fusion ; le sommet, sans aucun doute, de cette tournée. On a fait un tabac derrière Antalgia qui avait déjà bien allumé la mèche. Et la cerise sur le gâteau, ce sera le merchandising à la fin du concert, où nous avons été quasi submergés, collés au mur, par une hordes de métalleux-euses, à la recherche éperdue d'un autographe ou d'une photo du groupe ; et on a même eu droit à des câlins de remerciement (une première après les mains serrées depuis la scène la veille). Les gens d'ici vivent le truc à fond et sont visiblement d'âpres collectionneurs de tout ce qui touche au métal. Ce soir, on a donné des autographes sur nos CD, sur des CD (le dernier) de Therion, sur des affiches promo de la tournée, sur des billets de concert, sur des tirages 21x29,7 de photos du groupe (Elyose) piqués sur le site, bref, sur n'importe quel support. Un doux instant de folie et de partage qui restera longtemps dans nos mémoires.

"Il ne s'explique pas bien le phénomène alors que les Pays-bas, la Scandinavie, l'Allemagne tirent bien mieux les marrons sur feu sur l'échiquier métallique."

Des groupes sympho, c'est pas ce qui manque, des groupes sympho "connus", c'est autre chose

J'ai surtout pas compris le rapport entre Trust et le metal sympho.

... je veux une suite.... lol... heu... j'aimerais, si youplait bien... ;-)

Laisse-les se remettre de leurs émotions

lol.. mais oui... c'était juste pour montrer qu'on les oublie pas..

Oui!! On ne vous oublie pas!!!!

Flood

Spoiler:

fin du flood.

kévin wrote:

Flood

Spoiler:

fin du flood.

MDR... ca c'est bon...

Petit souvenir d'un concert de foliiiie!

Tout d'abord, merci à toi Justine pour nous avoir mis sur la guest list . Ensuite je tiens à dire que le concert d'Elyose était d'une grande qualité, vous avez fait de très bons progrès depuis le concert où je vous avait vu avant (la boule noire avec Kells!).
Les chansons s'enchainaient parfaitement et sont bien maitrisées!
J'ai trouvé le chant très aérien, ça colle à l'ambiance un peu mystique/electro d'elyose! Yavait juste un peu trop d'effets (reverb/echo) mais c'était vraiment bien!!

Therion évidemment j'ai adoré aussi.

A quand une nouvelle date Khaelys (mon groupe) et Elyose?^^

Bisous

Kaelys ... ? Ai je bien lu ? C'est cool ça, je garde un bon souvenir du seul concert que j'ai vue de vous alors si t'es devenue la nouvelle chanteuse, tant mieux :-)

Jour 19 : Varsovie (re-Pologne). Après la montée sur le volcan de la veille, on ne sait trop à quoi s'attendre... On arrivera sous un ciel de plomb et une pluie diluvienne qui ne cessera toute la journée. Nous serons plus chanceux qu'Antalgia qui en pleine nuit a percuté un groupe de sangliers, tuant trois bestiaux sur le coup. Leur van a cependant tenu le coup même s'il est désormais un peu moins sexy. Pour l'anecdote, un paysan du coin passant par le lieu du sinistre a récupéré illico les bestiaux proposant aux espagnols de venir déguster tout ça chez lui le lendemain, avec force vodka pour hydrater le porc...
Notre loge sera juste à côté du point restauration donc on aura droit aux visites des therionistes toute la journée. A l'évidence il viennent chercher auprès de nous un peu de distraction dans la mesure où, ils se connaissent tous très bien et n'ont sans doute plus grand chose à découvrir les uns des autres. Et puis, en tournée, toutes les journées se ressemblent souvent...


On fera un bon set, avec un public très présent et « ambiancé », plutôt jeune, beaucoup d'adolescents, dont une bande s'est carrément mise à pogoter à plusieurs reprises pendant le set. Difficile de ne pas esquisser quelques rires pour Justine face à cette situation un peu incongrue. La rencontre avec le public en fin de spectacle fut méga cool, on a dû gribouiller au marqueur des sacs à dos de lycéens, en plus des photos et dédicasses mais ce fut sans doute moins inoubliable que la veille. Sous ce ciel gris et cette pluie polonaise, une mauvaise nouvelle devait forcément arriver : le show de Thessalonique est annulé en raison des désordres qui agitent la « pauvre » Grèce. A la place on nous propose une vague prestation (to be confirmed...) unplugged dans un club de la ville.




Jour 20 : Budapest. Arrivée sous le soleil cette fois, vers 14H30, et comme on est méga redescendu vers le Sud, on est passé de 10°C à 18°C :-)). Antalgia est là et le tourbus Thérion n'est pas encore arrivé ; mauvais signe, le temps de l'après-midi va devoir être compressé, balances comprises... On entame alors un improbable France-Espagne en tennis-foot, duquel le coq gaulois, une fois n'est pas coutume, sortira grand vainqueur par deux manches à rien.


Antalgia débutera son show dans une quasi indifférence générale. Derrière, on fera mieux dans la mesure où on captera à l'évidence l'attention collective qui à manqué à Antaglia (toutes les têtes étaient tendues vers la scène pendant notre prestation, c'en était, quelque part, impressionnant en regard du peu de considération dont Antalgia bénéficia). De là à dire que ce public fut à la hauteur... clairement non. Désolé pour les Hongrois, médaille de bois au championnat des publics métal.


On profitera des contacts de fin de concert, avec le public, pour tenter de comprendre cette inertie. En fait, à entendre certains analystes fins de la scène métal locale, le public de Buda, comme de Pest (rappel, les deux quartiers historiques de la ville traversée par la Duna), est hyper conservateur question métal. A priori, il est donc possible sinon probable qu'on ait quelque peu médusé la salle, en lui balançant en pleine poire notre set iconoclaste mélangeant allègrement les genres (métal + électro) et les conventions (chanteuse lyrique bustierée-minizupée froufroutant). Du coup, TOUT LE MONDE a maté l'affaire sans pour autant adhérer du moins pour la majorité (on touchera un plus bas en termes de vente de CD, ce soir-là). Cette hypothèse émise, on remarquera tout de même qu'Antalgia qui ne fait pas vraiment dans le non-conventionnel (sous Dream Theatre à chanteuse talentueuse) a connu son plus grand four de la tournée, la chanteuse descendant de scène au bord des larmes face aux réactions pas cool (à nouveau).

Nous retiendrons aussi de cette journée tous les bons moments passés avec la troupe Therion dont les loges jouxtaient les nôtres et qui du coup à largement profité de cette proximité pour squatter sympathiquement « chez nous ».

Sur le départ, nous avons été sensibilisés sur le risque sécuritaire particulier à la Roumanie, pays encore visiblement incomplètement civilisé : il ne faut pas quitter les voies routières principales, ne parler ni ne faire confiance à personne, démarrer dès que des zombies se rapprochent du tourbus en arrêt pipi, etc. Bref : n'ouvrir à personne... Fort de ces conseils (peut-être un peu excessifs, mais qui sait...) de prudence, nous entrons en territoire zoulou à la nuit tombée, en serrant les dents...


Jour 21 : à oublier : un long calvaire automobile, pour traverser la Roumanie de part en part sur des nationales surchargées de poids lourds soit roulant très lentement car pleins comme des oeufs, soit fonçant comme des dingues, au mépris des limitations de vitesse et de la bienséance routière, car vides. Une remarque, en passant : l'essence est super chère en France, c'est bien connu. Mais que penser alors de l'essence de tous les pays que nous avons traversés, partout ou presque plus chère que chez nous, mais dans des pays à niveaux de vie très en dessous du nôtre (des SMIC à 200 ou 500 euros...). L'herbe est toujours plus verte chez les autres, sauf que...


Jour 22 : Bucarest. On est arrivé la veille vers 23H00 et pour une fois on a pu roupiller tranquille à l'intérieur du parc (méga gardé...). Réveil naturel pour Patrick vers 9H00, premier debout comme tous les jours, et, enfin, escapade touristique en ville en compagnie de Thomas, Christian et Linnéa, avec pour guide une amie locale du groupe (une vraie, pas une fan à la libido alcoolisée et/ou perturbée...), Elisabeth, étudiante en dernière année de véto, anglo-hispanophone (maman argentine, papa roumain). Donc configuration idéale pour enfin ramener un petit souvenir d'un endroit où on aura joué. On passera devant le palais monumental de feu Ceaucescu (le vieux fossile complètement marteau qui faisait marcher tout le pays à la baguette à l'époque de la Sécuritate...), transformé en Assemblée Nationale et on fera un petit tour dans le centre ville puis dans un centre commercial où l'on trouve quelques unes des enseignes européennes (H&M, Zara, Mango, Géox, Intersport, Swarowski...). Et question prix, même si le SMIC local est à 180 euros, rien n'est moins cher qu'en France... On s'attablera chez Starbuck devant un verre, une pâtisserie et les explications de la rayonnante Elisabeth (qui compte fuir la Roumanie pour une terre économiquement plus accueillante dès ses études achevées).



La salle (Arenele Romana) est impressionnante, annonçant une capacité d'accueil de 1800 personnes. C'est en fait un chapiteau de cirque rectangulaire installé au centre -dans la fosse- d'un théâtre romain d'extérieur, avec gradins et sièges individuels (seulement utilisés pour les très grands spectacles avec plusieurs milliers de spectateurs). Tout le monde sera donc debout dans ce chapiteau. Christofer nous annoncera fièrement que plus de 1000 préventes avait été enregistrées ; on devrait donc être sur le toît de cette tournée en termes de public. Ouverture des portes à 19H00 précises : du jamais vu : en trente secondes, 200 personnes investissent le chapiteau en courant pour s'agglutiner devant la barricade devant la scène. Dehors, une tente de la sécurité civile locale attend les pamées et autres tournants de l'oeil... Gros service d'ordre (normal : gros public). Antalgia entame son show devant 300/400 personnes visiblement venues passer un bon moment et ne boudant pas la première partie. Nous en aurons confirmation 50 minutes plus tard pendant notre show : ils sont chauds, pas bouillants, mais bien chauds (75°C...). On a passé là un très bon moment avec un indice de communion publique très satisfaisant. Au retour en loges, Justine aura droit à la visite surprise de Christofer venu la féliciter pour la qualité de notre show. Prudente... elle lui demandera s'il y avait assisté pour tout ou partie (...). L'intéressé confirmera avoir suivi l'affaire du fond de la salle et mentionnera notamment les importants progrès de la performance du groupe depuis l'Effenaar de Eindhoven. On a vraiment l'impression d'avoir gagné le respect de Therion au cours de ces trois semaines, notamment parce qu'on a su mettre à profit cette tournée pour quasiment progresser de show en show. Quel dommage que Paris n'ait pas été programmé en fin de tournée... Mais déjà, une odeur d'écurie commence à se sentir (plus que deux, voire un show) et si la greffe avec Therion a pris, l'arrachage du greffon sera forcément un peu douloureux.


En fin de concert, très peu de contacts, pour nous comme pour Therion, avec le public au merchandising en fin de concert. Visiblement, le roumain n'est pas autant fétichiste photos et autographes que d'autres européens croisés auparavant. Nous ferons tout de même quelques rencontres toujours intéressantes. Et comme cette étape ne sera comparable à aucune autre, nous déciderons de dormir sur place pour ne rejoindre Théssalonique, en Grèce, que le lendemain matin, où, finalement c'est confirmé, nous donnerons un concert unplugged dans un club.

Oui Alexa tu as bien lu pour Khaelys^^

Justine: très intérressant de voir les photos et de pouvoir suivre le groupe durant la tournée, c'est vraiment super!!

Merci ! et surtout pour ton retour sur le concert

ah ben merci beaucoup pour tout le tour-bouc... c'était chouette d'avoir pu suivre tout ca.. reposez vous bien, et pas de coup de blues hein.. Bon.. la-dessus j'attend des news du nouvel album.. heu... nan.. j'exagere... c'était pour dire qqchose de con... hem.. ;-)

Encore un grand merci pour ce tour book!!! Vraiment ça fait plaisir de pouvoir vous suivre tout le long presque comme si on était avec vous!

J'ai vraiment aimé :

Quote :

chanteuse lyrique bustierée-minizupée froufroutant

Merci pour ce tour-book !

Je trouve toujours très intéressant de voir les comportements des différents publics et je suis étonnée par les différences qu'il peut y avoir.

Reposez-vous bien :-)

Oui c'est un plaisir que de suivre cette épopée

Merci à tous pour votre intérêt et gentils messages! La suite (et fin!) arrive

chouette.. merci beaucoup..

Jour 23 : Thessalonique. « C’est confirmé… ». Ben en fait non… Pour « des raisons techniques » nous n’aurons pas droit à notre ¼ d’heure unplugged. Finalement, on n’est pas trop déçu car découvrir un groupe d’électro-métal via une session unplugged, c’est un peu la quadrature du cercle. Nous en profiterons alors pour aller manger dans un des nombreux restos du centre ville, tous blindés de centaines de Grecs, jeunes, vieux, hommes, femmes… On attendra au moins 20 minutes, debout, qu’une table de quatre se dégage… On s’attendait à une ville à feu et à sang pour cause de manifs, quasiment sous couvre-feu (rappel : le concert a été annulé pour raisons de sécurité…), et on a trouvé une station de bord de mer, blindée de monde consommant à tout va. Va comprendre… De quoi donner du crédit à une rumeur légère qui parcourt notre caravane depuis quelques jours : le concert aurait pu être annulé par la prod faute de pre-sales suffisantes… On ne saura jamais. En tous cas, la crise grecque on ne l’a pas bien remarquée et les quelques personnes interrogées n’en faisaient visiblement pas tout un plat…


Le soir même, nous reprendrons notre chemin vers Athènes, berceau de la civilisation et terme annoncé de notre aventure. On aimerait finir en beauté, avec un public à la hauteur de ce qu’on est à présent capable de donner… Croisons les doigts…

Jour 24 : Athènes : arrivée en fin de matinée sous le soleil et 24°C (on ne pouvait pas deviner qu’il y faisait alors la même température qu’à… Paris !). Salle spacieuse annonçant tout de même une jauge de 1200 personnes ; une grande scène ; un catering avec uniquement des spécialités grecques (ça nous sort un peu du jambon/fromage/tomates/concombres/céréales/lait/fruits… soit notre régime brunch de 14H00 depuis plus de trois semaines). On est déjà un peu triste à l’idée de reprendre « une activité normale » comme dirait Canal+… Ca se voit sur les visages et Justine et Bella, les chanteuses sensibles, « dévisseront » émotivement pendant quelque secondes à plusieurs reprises. Et puis comme chaque soir, les trois shows vont s’enchainer. On comprendra que la soirée bien chaude que nous espérons tous et bien nous allons l’avoir. Dès les premières secondes de l’intro du Libérateur, on constate que nos amis grecs ne sont pas venus pour faire la gueule au second « support band » et les mains commencent à monter dans la chaleur moite (et enfumée ; ici non seulement on fume dans les salles de concert mais la machine à fumée est aussi bien en marche) de la nuit athénienne. Les Grecs seront impeccables, bien chauds, bien motivés, et nous auront vraiment fait un super accueil. On les en remercie infiniment ; c’était important pour nous de finir comme ça (on est quand même qu’à quelques kilomètres de l’Olympe !!!).


Cette journée sera aussi celle de la fin de l’aventure humaine avec nos amis de Therion et d’Antalgia. Avec les premiers, nous organiserons habilement une séance photo juste après leur balance, à 8 + 4, et Justine aura ensuite un long entretien avec Christofer Johnsson sur le groupe. Puis, en fin de concert, tout le monde se retrouvera dans la salle (en tenue de scène pour Therion) un verre à la main, au milieu des quelques grecs qui tardent à rentrer chez eux, pour une farandole de photos des uns avec les autres (les 3 bassistes, les 3 batteurs, X avec Thomas et sa fille, X avec Christian, X avec Y, les filles, les stage tech, etc. etc. –un moment débridé d’échangisme photographique par affinités…).


Therion va nous manquer mais on est certain qu’on va leur manquer également un peu. La cohabitation, en termes de fraternité, a dépassé de loin nos espérances. Idem pour Antalgia. Nous aurons ensuite droit à de multiples adieux et embrassades avant une sorte d’after alcoolisé, sur le parking des trois tourbus, avec dédicaces de CD, qui se prolongera, un verre à la main, jusqu’à l’aube…

Et bien voilà, c’est fini… Ce fut une très belle aventure qu’aucun incident à la con n’est venu perturber, que nous garderons à vie au fond de nos âmes et de nos cœurs. La page suivante d’Elyose est maintenant à imaginer et à écrire ; on est à présent grave prêts pour la suite…

Oh man... I do hope I am allowed to speak a bit of English back here, I just wanted to say, WOOW I was not expecting to find myself on your tour journal, you made me blush so hard
Thanks guys for a good time before, and after the concert, and I really wish you had signed my CD!

Au revoir!
Elizabeth